Le costume du pharaon
Le vĂŞtement essentiel du costume du pharaon comme des Egyptiens de tout rang est le pagne, mais le pagne royal est plissĂ©. Il est soutenu par une large ceinture ornĂ©e d’une boucle de mĂ©tal dont le cartouche est gravĂ© en beaux hiĂ©roglyphes. Une queue de taureau est attachĂ©e par derrière. Souvent nu pied, le roi porte aussi des sandales de cuir, de mĂ©tal et de vannerie. Les bijoux et les objets de parure accompagnent le vĂŞtement. Et les colliers très variĂ©s du pharaon pèsent parfois plusieurs kilos. Le soin de ses vĂŞtements incombe au « directeur des vĂŞtements du roi », au « blanchisseur en chef », au « lessiveur du pharaon » et au « lessiveur en chef du palais ».
Efertari, reine de la mode
Une femme longiligne drapĂ©e dans une longue robe blanche plissĂ©e. moulante et presque transparente dont les manches longues Ă©voquent les ailes d’un oiseau. Cette image de NĂ©fertari, la grande Ă©pouse royale de Ramsès II, est emblĂ©matique de ce que fut la mode sous les Ramessides. Les coquettes de l’Ă©poque aiment se couvrir. Pas par pudeur, mais pour faire Ă©talage de leur opulence : plus il y a de couches de vĂŞtements superposĂ©es, plus la belle est riche ! Les Egyptiennes agrĂ©mentent leurs robes de perles, de fils d’or ou de broderies. Elles s’enveloppent dans un châle Ă franges qui recouvre l’Ă©paule gauche, laissant dĂ©couverts l’Ă©paule et le bras droit.
Le service des eaux, au IVe siècle, Ă©tait confiĂ© Ă un fonctionnaire spĂ©cial, dont l’importance Ă©tait telle qu’on ne le choisissait pas par tirage au sort, comme la plupart des magistrats, mais par Ă©lection. Il devait ĂŞtre riche pour pouvoir contribuer de ses deniers aux devoirs de sa charge.
Le costume de cette Ă©poque reculĂ©e, un fourreau très Ă©troit et très moulant retenu par deux fines bretelles, va se transformer en fonction des modes, mais se perpĂ©tuera dans l’iconographie des dĂ©esses. DiffĂ©rent des vastes drapĂ©s des Grecques, par exemple, il montre l’importance donnĂ©e au corps.On ne le dissimule pas, il est Ă©voquĂ© avec une extrĂŞme sensualitĂ©.
Au fil des dynasties, l’allure de la femme change de façon subtile. La mode Ă©volue vers la complexitĂ©. Au Nouvel Empire, apparaĂ®t une accumulation d’Ă©toffes, aux superpositions de capes, un drapĂ© mouillĂ© suggestif . Le coton, appelĂ© « arbre Ă laine », n’est importĂ© d’Inde que vers la XXVIe dynastie. C’est alors le lin qui est utilisĂ© pour les costumes. Plus il est blanc et transparent, meilleure est sa qualitĂ©. Les plissĂ©s Ă©taient rĂ©alisĂ©s Ă l’aide d’instruments spĂ©cifigues,. On plaçait l’Ă©toffe amidonnĂ©e dans un moule en bois Ă sillons et elle en ressortait gaufrĂ©e. La coiffure en Egypte
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